La volière apprivoisée

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Le conseil municipal du 1er février a été un modèle du genre.

Pas en participation, car le froid (?) ou le changement de jour dans la semaine (hé oui ! c’était un mercredi) ont - semble-t-il - perturbé pas mal d’élus.

Mais en qualité des débats et de l’ordre du jour, oui !

Il n’y a pas de mystère : quand on a une vingtaine de délibérations « seulement » et donc la perspective de voir la séance s’achever autour de minuit, c’est plus motivant et plus serein que lorsqu’on en a plus de cinquante !

Remercions donc la municipalité d’avoir entendu mes messages répétés (parfois avec les pieds comme le mois dernier) et d’avoir « étalé » les sujets : nous aurons trois conseils en février et mars, mais au moins le travail délibératif sera respecté.

Sur la forme des débats, on peut se féliciter également d’une certaine modération de part et d’autre : le maire s’est abstenu de pousser à la faute ses victimes de prédilection (bon, il a eu du mal à se retenir avec Véronique Vignon, qui rentre dans le trio de tête - de Turques ? - juste derrière Mlle Leghmara et Mme Yade…) ; et les « ténors » (au sens vocal du terme) de l’opposition ont évité les effets de manches. On a même pu entendre (timidement) Lionnel Rainfray venir au secours du maire sur une de mes remarques sur l’endettement de la ville, caché dans les décisions du maire (c'est-à-dire ne faisant pas l’objet de vote).

Le monde à l’envers me direz-vous ?

Il ne faut pas exagérer non plus :

Comme souvent, l’opposition a critiqué les lenteurs de la prise de décision municipale. Il est vrai que la délibération 1 (tracé du T1) fournissait une occasion rêvée de souligner le temps perdu à changer d’avis).

Bien sûr, Patrice Chaimovitch nous a régalé de ses interventions fleuves qui n’ont, je tiens à le dire haut et fort, rien à voir avec les discours de Fidel Castro. Je le souligne car c’est une comparaison que j’ai entendue mercredi, or, outre le fait que P. Chaimovitch est un vrai démocrate, ses interventions sont à l’opposé de celles du Lider Maximo : un peu difficile à suivre, mais bourrées d’informations !

Évidemment, on a eu droit à la série des délibérations « formelles et inutilement consommatrices de temps » : les exonérations de trois sous de taxe, l’erreur dans la réception des échantillons de poubelles qui fait que l'on doive relancer le marché public, les autorisations de travaux auxquelles on ne comprend pas grand-chose, les modifications de périmètre des conseils de quartiers présentées sous forme littérale plutôt que par une carte…

Mais, c’est tellement agréable quand on n’entend pas les oiseaux : ni leurs noms qui volent pendant la séance, ni leurs chants aux aurores en sortant !

Publié dans Conseils municipaux

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