Municipales
En mars prochain, 40.000 électeurs de Colombes vont choisir leur maire. Certains vont essayer de faire de cette élection un enjeu national, à coup de ministre parachuté ou de « test » de la popularité du président de la République dans son fief.
Je pense qu’elle est surtout importante pour notre quotidien dans les années à venir :
Des choix décisifs vont être faits dans la prochaine mandature : l’élection de madame Gouéta, après une « primaire » à droite en 2001 a mis fin à trente-six ans de gestion par le PCF allié au PS. La ville est marquée par ces deux expériences, mais c’est dans les six ans à venir que vont être prises des options difficilement réversibles, en matière d’urbanisme, de transport, d’équipements collectifs, de commerce… Sur toutes ces questions, la ville est comme un paquebot, le cap ne se changera pas facilement. Dans six ans on pourra toujours « aménager », « atténuer », « bricoler », mais les grandes décisions auront été prises.
La « gestion courante » de la ville mérite un investissement quotidien de la part d’une équipe colombienne de qualité : propreté, circulation, sécurité, éducation… sont des sujets qui doivent être traités sans œillères idéologiques, sans nier les réalités et sans démagogie : il faut avoir le courage d’exposer les solutions possibles, leur coûts, les calendriers de mise en œuvre, les effets attendus, les mesures du résultat… Bref, sortir de l’incantatoire « y-a qu’à faut qu’on » opposé au sempiternel « c’est pas possible, c’est trop cher ou trop compliqué ».
La manière de conduire la ville doit être exemplaire : outre qu’il doit, bien sûr, être exempt de tout soupçon moral, un maire ne doit pas être un autocrate. Il est à la tête d’une équipe représentative de l’ensemble des citoyens de la ville. Compétente et motivée, appuyée sur des fonctionnaires municipaux de qualité, elle est à l’écoute des Colombiens et fait émerger des choix, débattus avec l’opposition au conseil municipal et dans ses commissions préparatoires. L’Assemblée municipale n’est pas un théâtre, elle est un lieu de discussion.
Le MoDem rassemblera en mars prochain des Colombiens d’origines politiques diverses, compétents professionnellement, impliqués dans la vie locale, représentants de la diversité colombienne et prêts à s’investir pour l’intérêt collectif. C’est une nouvelle manière de faire de la politique, en défendant un projet de ville, loin des appareils, sans ambition personnelle, en transparence et au service des autres.
Nous ferons des propositions novatrices et censées, toujours chiffrées et avec une mesure du résultat attendu. Nous animerons une campagne d’un nouveau genre, pour donner le choix aux Colombiens.
Parce qu’il faut agir plutôt que laisser faire, parce que Colombes nous passionne et qu’elle mérite les meilleurs, rejoignez nous !